APRES 1900

        Lorsqu’on évoque l’émigration vers l’Algérie on a l’impression que les départs vers cette colonie ont eu lieu surtout dans la deuxième moitié du 19ème siècle, alors qu’il y a eu de très nombreuses demandes de concessions après 1900, surtout en Ardèche.

        En effet, de nombreux agriculteurs et maçons des villages Ardéchois : Saint Mélany, Gravières,  Lablachère, les Assions, Dompnac, Sanilhac, Chassiers, Tuyets, et j'en passe, ont voulu tenter leurs chances à cette époque, tous n’ont pas réussi, certains d’entr’eux avaient déjà tenté leurs chances vingt ou trente ans auparavant. A ce sujet, le 26 Août 1902, un responsable du cabinet du gouverneur général de l’Algérie a écrit à Monsieur le préfet de l’Ardèche, cette lettre a été transmise aux sous-préfets et aux maires des communes agricoles de l’arrondissement de Privas, le contenu de la lettre est :
      Dans le but de donner à l’œuvre du peuplement de l’Algérie par nos nationaux, une impulsion en rapport avec l’effort budgétaire que les assemblées des colonies viennent de consacrer à la colonisation, j’ai cru devoir faire appel, soit directement, soit par l’intermédiaire de leurs représentants naturels (associations agricoles, comités, syndicats, etc…) aux familles d’agriculteurs de la métropole, désireuses de venir s’installer en Algérie comme concessionnaires de terre domaniales. J’ai en conséquence fait éditer une affiche programme que les compagnies de chemin de fer ont déjà fait apposer dans beaucoup de gares, et dont Mr le sous secrétaire d’état aux postes et télégraphes a bien voulu prendre pour les bureaux de poste un certain nombre d’exemplaires.

     Dans sa lettre au préfet de l’Ardèche, le gouverneur général de l’Algérie a tenu à exprimer au préfet de l’Ardèche la lettre suivante:
      Votre département étant au nombre de ceux qui fournissent à l’émigration un important contingent, je pensais qu’il y aurait intérét à ce que cette affiche soit mise sous les yeux du public, dans les agglomérations importantes et agricoles, où elle vous paraitra de nature à produire le meilleur effet. Après entente avec le ministre de l’intérieur, je me permets de vous envoyer une centaine d’exemplaires, ne doutant pas que vous prêterez volontiers votre concours à une œuvre dont je n’ai pas besoin de signaler le haut intérét national.

      Les agriculteurs et maçons ci-dessous ont accepté l’offre du gouverneur de l’Algérie, mais tous n’ont pas été retenus, par contre nous sommes très loin de les avoir tous énumérés, que ce soit avant 1900 ou après.

        Carmand Emile Simon François né à Saint Just d’Ardèche, cultivateur, demande une concession dans le centre de Ziamma commune Talabort ou à Catinat (El Milia), il a obtenu en 1903 Djidjelli ou Chevreul (au choix) dans le département de Constantine.
 Mr Carmand possède 1.000francs en or, 1000francs en obligations, 1500francs à la caisse d’épargne, et 1500 de billets à ordre, soit un total de 5.000francs, c’est suffisant pour mettre en valeur une concession. Auguste Ville maire de Saint Just a écrit au préfet de l’Ardèche à ce sujet, lui disant qu’il ne faisait que transmettre les justificatifs, par contre Mr le maire de Bourg Saint Andéol a demandé au préfet d’appuyer la demande de Emile Carmand auprés du gouverneur de l’Algérie.

        Henri Gilles cultivateur à Gras, a demandé une concession en Algérie en 1903, demande rejetée ressources insuffisantes. 7 10 M 228.

        François Tourrel et Lucien Auguste Darboux de Saint Genest de Bauzon ont été admis en 1905 au peuplement du centre de Béhagle, anciennement Aïn Sultan arrondissement de Sétif, suite au tirage au sort pour les lots attribués concédés gratuitement, soit 50 hectares chacun, il pourront jouir du surplus en tant que locataires. Ils ont pris l’engagement d’effectuer des plantations d’arbres fruitiers, de participer à l’ASA (association syndicale autorisée) qui concerne tous les colons de Beagle en vue d’assurer à frais communs tous les ouvrages nécessaires : Irrigation et autres…  

       Mr Darboux Maire de Saint Genest de Bauzon a visé cette lettre afin de la légaliser. Lorsque la préfecture de Constantine a reçu cette lettre elle a fait connaitre l’époque pour prendre possession de la concession de chacun et leur a envoyé un acte provisoire pour voyager à prix réduit.

         Jean Paul Casimir Lunel dit Coulaud est né à Saint Remèze vers 1865, son grand père Nicolas Lunel de Bidon avait été cabaretier à Saint Remèze. Jean Paul Casimir avait obtenu en 1908 cinquante hectares de terres à blé dans le centre de Taine créé en 1894. Taine (commune mixte de Téniet el Had) était situé dans la plaine du chélif pas très loin d’Orléansville, ce village s'appelle actuellement Laavoune.  La famille Lunel est restée 5 ans sur cette concession, c’était le temps qu’il fallait pour devenir propriétaire. Cette famille est revenue à Saint-Remèze pour finir de vendre les biens qu’elle possédait dans ce village et en 1920 retour définitif en Algérie. Jean Paul Casimir est décédé en 1925, chez sa fille à Rebval, Baglia (nom Algérien), (village proche de Dellys), son épouse Marie Brunel était décédée à Taine en 1914, Lorsque celle-ci écrivait à ses amis, elle leur disait si j’étais une hirondelle je serais vite à Saint-Remèze.



         Louis Roux cultivateur à Saint Remèze, est parti en Algérie en 1909, il avait 39 ans et était célibataire, il était domestique chez Jean Paul Lunel, 7 10 M 230, ce dernier lui avait payé son voyage et avait demandé à l’état qu’on lui rembourse, cette demande a été refusée elle aurait dû être demandée avant le départ. Louis Roux se vantait auprès de ceux qui étaient restés au pays en leur disant qu’en Algérie les terres étaient grandes, ce n’est pas comme à Saint Remèze.                 

        Comme Louis Roux d’autres ayant ètè déchu de leurs concessions ont pu obtenir un passage gratuit et se sont fait embaucher comme domestiques, l’Algérie avait besoin de bras. Jean Porte né à Thueyts le 5 octobre 1862, cantonnier, fils de Jean Baptiste et Victoire Monteil a épousé en 1892 à Ténira Alphonsine Soffys. Ténira petite ville située au carrefour de quatre Wilayas : Sidi Bel Abbès, Saïda, Tlemcen et Mascara. Ce village a été créé en 1850 sous Napoléon III.

        Le 5 février1920 le gouverneur de l’Algérie a écrit au préfet de l’Ardèche à propos d’une concession gratuite en faveur de Mr Joseph Victorin Aubin Reynaud de Saint Remèze. Celui-ci réunit toutes les conditions exigées des candidats pour une attribution territoriale. A cette époque plus aucune concession n’était disponible mais si des renonciations venaient à se produire, les titres de Mr Reynaud seraient examinés concuremment avec ceux des autres postulants. Pareil pour Léopold Dumas de Sanilhac et à ce sujet en janvier 1920 le gouverneur général de l’Algérie donne un avis favorable pour sa demande de concession. Le même problème pour Mr Auguste Morier cultivateur à La Coste, commune de Sainte Mélany en 1920, ces titres seront examinés lors de la mise en peuplement des villages portés au programme de 1920.                                                                  

         Avis d’attribution le 6 mars 1920 dans le centre de Zégla : Marius Mesclon des Assions, Louis Philippe Mejan des Assions, Léopold Malmazet de Berrias, Adrien Guilhaumon de Sablières, Alphonse Bastide de Sablières, Benjamin Therme de Sablières, Joseph Redon de Sablières, Jean Théron de Sablières, toutes ces personnes précédemment citées sont priés de se concerter avec Mr l’Inspecteur chef du service topographique de leur départ. Tout retard peut être préjudiciable.

        Alexis Boulle de la branche des Boulle dit Fournier né le 28/10/1833 à Saint Remèze, avec son épouse Virginie Fargier et leur fille Alexine, ont obtenu en 1920 une concession à Krebazza (Sahara), ils avaient demandé 30 ans auparavant à l’administration d’être installés à Khabouzzia. Le village de Krebazza qui s’appelle aussi Mecheria se situe dans le sud Oranais (région âpre, rocailleuse, manque d’eau, destinée à l’élevage) ; ce village a été fondé en 1881 par le général Colonieu. Le chemin de fer y arrive en 1883 et s’enfonce un peu plus vers le sud jusqu’à Colomb béchard.
                       
         Joseph Calixte Boulle frère du précédent né le 12/10/1838, avec son épouse Philomène Dechame et leurs six enfants, ont reçu un lot de terre en 1920 à Flatters (Alger); ce nom de Flatters a ètè donné en hommage à paul Flatters (1832-1881) explorateur militaire qui étudia le tracé du trans-saharien depuis Ourgla jusqu’au Niger. Ce village était une commune mixte de Ténès prés des ruines romaines et à mi-chemin entre Ténès et Orléansville. Il s’appelle actuellement Bénairia.

         Vincent Helly dit cabusset fût le dernier de Saint Remèze et un des deniers Ardéchois à avoir obtenu une concession en Algérie, en septembre 1922. Il l’a obtenue dans le centre d’Arthur, (prés de Berrouhagia), ce centre fut créé en 1922 par une riche anglaise « Madame Arthur » vivant à Alger. Cette dernière n’ayant pas d’héritiers avait fait un don important à condition que ce centre porte son nom.                                                                                                                                                                Celui ci était composé de six lots, chaque concessionnaire avait droit à deux hectares par enfant. Pour le choix des lots, Vincent Helly ayant onze enfants a eu la priorité pour le tirage aux sorts. Les terres de cette région n’étaient pas de bonne qualité car très proche du sahara. Cette famille Helly, issue des « Helly » de Rimouren, était auparavant domiciliée à Saint-Remèze, sur le chemin qui mène au quartier de Briange. Lorsque Vincent Helly avec sa famille sont  partis en Algérie, ses cousins Charmasson Joseph et Marie Brunel en revenaient après y être resté une bonne trentaine d’années, leur fils "Régis Antoine Hilarion Charmasson" avait acheté une propriété à Saint Just, et aprés avor géré  un vignoble au Grau du Roi cette famille est revenu définitivement à Saint Just d'Ardèche et Sait Paulet de Caisson.

     La propriété de la famille Helly se trouvait à quelques kilomètres au sud de Berrouaghia, dans le petit village de Arthur.



          Auguste Jean Maucuer célibataire, né le 9 juin 1867 à Saint Remèze, obtient une concession en 1920 à Bourbaki, centre créé en 1894 dans le département d’orléanvile, sur la route de Téniet el Haad à Vialar.
          Emile Rex de Saint Remèze Cultivateur, demande à partir en Algérie en 1909, ressources jugées insuffisantes.                                                                                                                  
          Auguste Victor Brunel de la branche des Brunel dit Bourges né le 14 juin 1835 à saint Remèze a obtenu une concession de terre à Azazga en 1920, son épouse se nommait Rousset Rose Marie, et leurs enfants : Auguste, Germain, Henri, Louise Justine.
          Calixte François Brunel frère du précédent né le 8 mars 1842 à Saint Remèze, avait obtenu lui aussi une concession en 1920 pour le centre de Azazga, son épouse était Suzette Vialle, leur fils Joseph Calixte.
          Emile Brunel cultivateur à Saint Remèze, a obtenu un avis favorable en1920 pour l’Algérie, 7 10 M 230.
         Adolphe Brunel de Vagnas, sa demande de concession a obtenu une réponse négative pour cause de ressources insuffisantes.

         Henri Casimir Reynaud de Ailhon (07) a obtenu une concession a Frenda dans le département 92, cette ville fait partie de la wilaya de Tiaret. Frenda est un village sur les hauts plateaux aux portes du désert à 110 kilomètres de Mascara, cette commune mixte a été créé en 1880, Son dernier maire jusqu’en 1962 était le docteur Paul Lebon professeur à la faculté de médecine d’Alger.
         Adrien Joseph Victorin Reynaud de Saint Remèze a obtenu en 1920 un avis favorable, archive côte 10 m 230. Reynaud de Lablachère, propriétaire cultivateur, demande une concession en 1919, refusée ressources insuffisantes.
          Jules Léon Reynaud des Sablières, en 1919,concession refusée pour le même motif que le précédent.
          Raymond Firmin Roux de Saint Etienne de Fontbellon, cultivateur, avec son épouse et leurs 2 enfants ont embarqué en 1906, la ville d’arrivée s’appelait Pascal comme le prénom, ils avaient demandé la commune de Rhira-Sétif, Document le concernant 10 M 229. La ville Pascal s’appelait avant la colonisation Salah Bey en hommage à ce personnage célèbre décédé en 1792, il était le Bey de Constantine et l’un des plus célèbres Bey de la province.                
           Barthélémy Jean Jouven, son épouse Martin Françoise Chantal, et leurs enfants : Marie Françoise, Rosine Marie, ont obtenu une concession en 1912 à Taza en bordure de la méditerranée, province de Djidjelli.    
           Auguste Louis Liotard cultivateur à St Marcel d’Ardèche demande une concession en 1904 à Arago et Catinat, ressources jugées insuffisantes, 7 10 M 227.                                                  
           Martin Sabaton de Gras, a formulé une demande en 1900 pour l’Algérie, la préfecture a effectué une demande de renseignements sur l’indivision, 7 10 M 227.                                  
           Antoine Paul Ville né le 18/5/1860 à Saint Marcel d’Ardèche, a obtenu en 1905 une concession à Draâ Ben Khedda, 11 kilomètres à l’ouest de Tizi ouzou. Ce village s’appelait Mirabeau à l’époque de la colonisation.                                                                                                          
           Aubin Joseph Victor Reynaud cultivateur à Saint Remèze, demande à partir en Algérie en 1920, avis favorable, en attente, voir Roux 2260, 7 10 M 23.                                                    
           Joseph Henri Reynet de Saint Remèze, demande à partir en Algérie en 1900, correspondance le concernant, 7 10 M 227.                                                                                                        
           Florentin Andéol Maucuer né à Saint Remèze, de la branche des Maucuer dit le farceur, avec son épouse Constancy Sophie, et leurs enfants : Ernest, Marie, Victorine, ont obtenu une concession en 1920 à Krebazza (Sahara). La colonisation dans cette contrée s’est faite dans une pèriode assez restreinte, ce village se situe dans le sud ouest Algérien à 30 kilomètres de Mascara.
           Frederic Mazade Jean Antoine, cultivateur à saint just d’ardèche, en 1904 demande une concession pour l’Algérie, 7 10 M 228.

           Charles Maximin Mazoyer cultivateur à Saint just d’Ardèche, a été mis en demeure en 1906 de regagner la concession qui lui a été attribué dans la commune de Burdeau (91). Peux de temps après, sa déchéance a été prononcé, certainement pour non occupation sans motif, voir le dossier 7 10 M 229.                                                                                                                                                      

        Le centre de Burdeau paraissait assez intéréssant, plusieurs colons s’y étaient installés et d’après les résulats obtenus, valeur du sol, ressources en eau, ce qui a permis à l’administrateur de la commune « Manuel Bugega » de favoriser la création d’un centre. Le décret a été signé le 13 septembre 1904, l’appellation de ce centre a été Burdeau en mémoire d’un ancien président de la chambre des députés, le nom actuel de ce village est « Madhia ». Cette plaine du sersou a été considéré comme térritoire militaire jusqu’en 1850, et a été ensuite placè sous la juridiction civile de commune mixte dont le siège était fixé à Teniet el Haad situé à 60 kilomètres au nord.
  
           Madame veuve Léonie Bastide née Barbut de Sablières justifie de ressources suffisantes, elle a eu un accueil favorable et a obtenu une concession dans le centre de Béhagle le 8 octobre 1902. Elle a quatre enfants dont trois majeurs, deux d’entr’eux sont agriculteurs. Béhagle est un lieu habité à 900 mètres d’altitude dans la wilaya de Sétif.
          Monsieur Firmin Rouvière cultivateur à Prunet s’est mis en instance pour obtenir une concession à Martimprey commune mixte de Frenda dans le département de Oran. Le centre de colonisation de cette ville a été créé en 1897 en direction de Frenda, le nom actuel est Aïn el Hadid wilaya de Tiaret. Le nom de cette ville, durant l’époque coloniale, a été donné en hommage au général Comte de Martimprey qui fut gouverneur de l’Algérie par intérim.                                
          Parmi les colons un couple d’Ardéchois originaire de Rocher (07), il s’agit des époux Clauzier-Lieutier. Tous les deux né en Ardèche, lui Pierre Henri Clauzier décédé le 22 novembre 1900 à Martimprey , et son épouse Henriette Ursule Lieutier domiciliée à Frenda en 1901 (village tout proche).                                                                                                                                                             A Frenda, l’arrivée des français se fit en douceur, une famille y régnait en maitre «les Ould Kadi ». Cette ville s’est très développé par la suite car de nombreuses familles du midi s’y sont installés suite à la crise viticole de 1907.                                                                                            
          Adrien Fayolle de Dompnac possède la valeur d’une somme de 16450 francs. Cette somme est très largement suffisante pour défricher, planter, drainer et construire. Il possède trois fois la somme nécessaire utile pour mettre en état une concession. Sa demande date du 5 mai 1903.

           En 1903 également Eugène Arnaud, François Adrien Tourrel, Jean François Niel, Lucien Auguste Darboux, André Marius Pellet, tous les cinq de Saint Genest de Bauzon, ont demandé une installation dans des villages du département de Constantine. Certains d’entr’eux ont été admis au peuplement après tirage au sort, c’est le cas pour François Tourrel il lui a été concédé cinquante hectares dans le centre de Béagle (wilaya de Sétif), cela lui a été confirmé par le préfet de Constantine le 22 septembre 1905.

          Louis Marius Roussel originaire de Casteljau a obtenu une concession dans le centre de Pascal, arrondissement de Sétif. Le tirage au sort des concessions entre les familles admises au peuplement des nouveaux centres créés a eu lieu le 6 décembre 1904 à la préfecture d’Oran.
         A ce sujet Louis Chapuis de Thuyets s’est vu attribuer des terres à Rochambeau arrondissement de Bel Abbès.

         Baptiste Dubois né le 15/1/1819 à Saint Remèze, avec son épouse Giraud Marie Margueritte, et leurs enfants : Jean Baptiste, Henri Vincent, Albert Florentin, ont obtenu une concession en 1905 à les Attafs . Ce village fut créé par Monseigneur Lavigerie en 1868 dans un premier temps sous le nom de Saint Cyprien des Attafs, puis devint en 1902 les Attafs tout court. Cette commune est située à 40 kilomètres d’Orléanville et a été inaugurée le 15 mars 1873. Trente deux concessionnaires y ont été installés et ont obtenu 20 hectares chacun. Le nom actuel de ce village s’appelle Sidi-Bou-Adida, wilaya de Aïn-Delfa.

          Louis Jean Dubois né 8/3/1853 à Bourg Saint Andéol, avec son épouse Arnaud Marie Louise, et leur fille Jeanne, ont obtenu une concession à Kherba en 1905, petit village au nord est d’Aïn Defla. Cette commune a été créée en 1889 et faisait partie du canton de Duperré (nom français à l’époque coloniale). Cette commune se caractérisait par ses larges champs de cultures diverses. De nombreux Ardéchois des régions de Montpezat, Largentière et Labeaume ont demandé une concession dans ce centre, la plupart ont été déchus, nous en ignorons le motif.

          En 1920 environ, Neuf agriculteurs ardéchois ont souhaité obtenir une attribution dans le centre de Zégla, il s’agit de : Jean Baptiste Vézoller, Marius Mesclan, Louis Philippe Méjan, tous trois originaire des Assions. Léopold Malmazet originaire de Berrias. Adrien Guilhaumon, Alphonse Bastide, Benjamin Therme, Joseph Redon, Jean Thérond, tous les cinq originaires de Sablières. Ce centre de colonisation situé dans la région de Sidi Bel Abbès a été créé en 1919.

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