LES DEPORTES EN ALGERIE

      Aux Archives de Privas, certains documents font état des déportés politiques dans les années 1850, la pluspart de ces déportés étaient envoyés en Algérie.
Ces documents se trouvent dans les mêmes dossiers que ceux qui traitent de la conquête de l’Algérie. J’en ai relevé seulement quelques uns à titre d’exemple, mais sans les approfondir:

      Jacques Boulle de Salavas, bourrelier de profession, et tonnelier à ses heures a été condamné politique pour un an en 1851, la première décision avait eu lieu à Oued el Hammam, il fut gracié le 2 février 1853. Après avoir passé quelques années en France, il retourna en Algérie le 9 juillet 1859 avec sa famille; ils avaient obtenu un passage gratuit, leur ville d’arrivée fut Oran (réf AD 07: 10 M 223).

-Frederic Eldin originaire de Vallon Pont d’Arc déporté en 1852.                                                      -Simon Pradier né en 1824 à Saint Martin d’Ardèche, déporté politique, la ville d’arrivée fut Constantine (n° du dossier 4870), comme observation était mentionnée surveillance le 15/2/1854 ?.
-Henri Charmasson déporté en 1852, propriétaire à Labastide de Virac, la ville d’arrivée fut Oued El Hammam près d’Oran  (n° du dossier 48 AD AN cote F72587).
-Jacques Monteil (nom bien Ardéchois) natif de Lagorce et résident dans le Gard avait été lui aussi  déporté politique à Bône, où il est décédé, (AD 07 n° dossier 4296).

La ville de Oued El Hammam était un centre de population créé par décret du 10 novembre 1851, agrandi et peuplé de réfugiés prussiens en 1872. Il prend le nom de Dublineau et est érigé en commune de plein exercice par décret du 22 mars 1885. Son nom actuel est Hacine (Wilaya de Mascara).


                                                 CAMPAGNE d'ALGERIE

                    Quatre habitants de Valvignères ont participé à cette campagne, ce sont:

      Frederic Lorie, sous les ordres du Maréchal Bugeaud
      Dominique Dufour, sergent au 53ème de ligne (1835-1839)
      Jacques Larmande, canonnier au 12ème régiment d'Artillerie, 4ème batterie, décédé le 8 aout  1840 à l'hopital militaire de Moustapha prés d'Alger.
      Paul Joseph Richard, gendarme décédé à Orléanville le 7 novembre 1849.

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